Nous marchions,

L’un a cote de l’autre,

Main dans la main ;

Le vent était amène ,

Il me balayait les cheveux ,

Me caressait le visage,

Faisait danser les feuilles dans les arbres


Le ciel était bleu ; le soleil doux, le temps clément ;

Nous allions, dodelinant

La route était ouverte devant nous.

Il n’y avait plus ni obstacle,

Ni entraves, ni barrages

Je tremblais.


Je ne contrôlais plus aucun de mes membres

Je tremblais jusqu’au plus profond de mon âme.

Je tremblais et je ne pouvais m’arrêter.

La première fleur,

La première pierre

Furent les miennes.

Les premiers et les derniers adieux aussi.

A-Dieu El-i.

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